Partout dans le pays, le taxi-moto est une activité qui bat son plein pendant ces 20 dernières années. De jour en jour, le nombre de conducteurs de ce moyen de déplacement augmente dans la capitale ainsi que dans les villes de province. Un grand nombre de gens l’utilisent pour gagner leur pain quotidien, certains s’en profitent à d’autres fins.
Étant à la rue Charlemagne Peralte, dit Morne Hercule, des klaxons sont à entendre partout et toutes sortes. On vous appelle par ci par là, c’est la réception dans cette station de taxi-moto en pleine rue, mélangée au marchands de rue. “Mon frère cette moto est tout ce que j’ai. Fort souvent, la journée n’apporte pas trop, mais chaque jour je suis obligé de venir ici, c’est mon unique activité”, nous raconte Robenson Noël, jeune homme dans la vingtaine, souriant et jovial. J’ai un client, je vous laisse, vous pouvez parler à mes confrères”, a lâché ce chauffeur de taxi-moto.
Jack Désilus, barbu avec la tête rasée, nous répond à propos de l’embouteillage que crée leur stationnement dans cette partie, de la commune de Pétion-ville. “Nous sommes conscients de cela, mais on n’a pas d’autres endroits où stationner. On pourrait libérer l’espace si les responsables de la mairie nous proposent une autre alternative.” Nous a dit le quinquagénaire, qui traîne derrière lui plus d’une dizaine d’années dans ce domaine.
Je conduis les matins, dans les après-midis je me rends à l’université, ce véhicule me facilite la tâche avec les frais quotidiens et les documents, a affirmé John Baptiste, orphelin de père. Le plus grand problème c’est l’insécurité, vous n’êtes pas sans savoir que beaucoup de crimes qui se font dans le pays. Les malfrats utilisent des motocyclettes, préjudiciable pour la majorité de valeureux jeune conducteur de moto taxi. À l’état de régulariser le secteur de prendre de nouvelles mesures afin de contrôler les motocyclistes, a ajouté le jeune étudiant en droit, d’un ton rempli d’émotions.
La plateforme des associations de moto d’Haïti (PLAMOTAH) a pris des mesures depuis le 03 mai 2018, avec différentes mairies de la capitale dans un exercice d’identification des chauffeurs de taxi-motos. Ils devraient obligatoirement porter une chasuble tagué d’un identifiant. On dirait que ce projet a pris la poudre d’escampette. Pourquoi une telle initiative a été sombré dans l’échec ? l’État devrait-il pas encourager cette idée? Pendant ce temps l’insécurité fait son chemin, les gens essayent de s’approprier et l’État de sa part s’abstient.
L’implication de certains conducteurs de taxi motos, dans les actes de banditisme n’est pas le seul mal à considérer. Les chiffres des accidents sont aussi considérables, caractérisé par un taux élevé de décès et des handicapés relevés. La sécurité routière a-t-il un oeil sur ce secteur d’activité ? Au local des différents annexes de médecin sans frontières, les retombées de ces cas d’accidents sont énormes. Et l’organisation “STOP ACCIDENT” tire la sonnette d’alarme chaque jour sur les dangers de la route dans le pays. Pendant chacun s’occupe de ses affaires. Il est nécessaire pour les motocyclistes d’être accompagnés par des syndicats responsables pour l’amélioration de ce secteur en plein essor.
Erickson ALCINÉ dit Erick. www.erick509@gmail.com