Le porte-parole du Secteur Démocratique et Populaire (SDP) tient l’audience sur les réseaux sociaux et dans l’actualité politique depuis plusieurs semaines, plus précisément après l’accord d’une gouvernance apaisée entre le premier ministre Ariel Henry et plusieurs structures de l’opposition, dont le SDP. En effet, les déclarations de Me André Michel laissent traîner beaucoup de nuances. Ils tentent d’éclaircir.
Lors d’une intervention aux micros des journalistes, l’ancien opposant farouche de Jovenel Moïse, questionné sur sa cohabitation avec Ariel Henry, désigné par l’ancien président(son ennemi juré) a justifié « Si se te pou Jovenel Moïse, Ariel Henry pa t ap premye minis. Se yon kominite entènasyonal ki mete Ariel Henry premye minis ».
« Monsieur Ariel Henry n’a pas les provisions légales et constitutionnelles pour monter un Gouvernement. La Communauté internationale est en train de faire fausse route. Il faut un consensus largement large, assorti d’un accord Politique, pour sortir de l’impasse politique actuelle. » avait tweeté André Michel, qui déplorait l’installation d’Ariel Henry comme chef du gouvernement. Un gouvernement qu’il qualifiait « de facto ».
André Michel précise « qu’un gouvernement de facto est un gouvernement établi en dehors de la loi sur la base d’un consensus». Seul un accord politique permet d’installer un gouvernement, a rappelé André Michel. C’est ce qui a été mis en application par le SDP et ses alliés le 11 septembre dernier.
Par ailleurs, en ce qui a trait à l’insécurité qui gangrène le pays. Le porte parole du SDP plaide pour un changement à la tête de l’institution policière, c’est l’un des points essentiel de l’accord signé. Il se montre toujours opposé au défunt président. « Se Jovenel Moïse ki te mete gang yo, e l te mete anpil », a t-il scandé.
La révocation hier lundi 27 septembre 2021, des membres du conseil électoral provisoire, est pour l’avocat « un pas important dans l’accord. Il en profite pour annoncer que le procès des prisonniers politiques et les policiers emprisonnés illégalement dont Abelson Gros Nègres, sont sur la bonne voie. Il a rassure que ces derniers recouvreront leurs libertés dans les prochains jours. Me. Michel tient à signaler que la libération des prisonniers politiques est une obligation pour le gouvernement actuel.