Joverlein Moïse se questionne sur le comportement de la justice haïtienne et internationale dans l’enquête sur l’assassinat de son père Jovenel Moïse. Dans des publications sur les réseaux sociaux, l’oprphélin confie qu’il a appris de sources fiables que le gouvernement actuel refuse de coopérer avec la Turquie pour faciliter l’extradition de Samir Handal, suspect présumé dans le meurtre.
D’après les informations communiquées par le jeune entrepreneur, il ne resterait que seulement 25 jours aux autorités haïtiennes pour fournir au gouvernement turc des documents nécessaires à l’extradition de l’homme d’affaires. Depuis le 19 novembre 2021 la Turquie a exigé ces pièces. Cependant, le gouvernement haïtien ne pose aucune action en vue de ramener Handal devant la justice haïtienne, et plus les jours passent, plus le délai s’écoule, argue Joverlein.
Plus loin, il n’a pas raté la possibilité de poser des questions sur le cas du Colombien Palacios Palacios arrêté en Jamaïque qui est l’un des exécutants présumés du crime. Le gouvernement en place ne fait aucune démarche pour récupérer Palacios et le mettre à la disponibilité de la justice, se plaint Joverlein Moïse.
Le fils du défunt président s’inquiète qu’au triomphe de l’injustice dans le cadre de l’assassinat de son père et demande aux haïtiens de se lever. « Devant l’injustice, nous sommes tous haïtiens. » a-t-il questionné.