Créée, malgré les dénonciations des organisations de droits humains et de la population, la Brigade de Surveillance des Aires Protégées ( BSAP) est devenue, dans peu de temps, un service incontrôlé par les autorités. Certains agents ont même été indexés dans des actes hors-la-loi. Pour pallier les gâchis, le Ministère de l’Environnement a annoncé, ce mardi 22 février, l’annulation de tous les badges des agents de la Brigade de Surveillance des Aires Protégées (BSAP) pour un filtrage et un examen approprié, lit-on dans une note signée du ministre James Cadet.
Comptant mis sur pied une Commission interne de screening et de vetting incessamment pour faciliter l’application de cette disposition, le MDE ne cache pas ses préoccupations sur le fonctionnement de ce groupe armé. “ On est alarmé par la répétition de comportements indélicats de certains de ces agents, retransmis à travers les médias, lesquels risquent de créer des confusions sur les attributions réelles du Corps de Surveillance Environnementale ( CSE ) garanti par le Décret du 26 Janvier 2006 sur la gestion de l’environnement ”. A-t-il écrit.
Il faut souligner que la semaine écoulée, le citoyen Altema Ornest a été appréhendé par la DCPJ, en possession d’un badge de la BSAP, pour avoir participé à l’enlèvement d’un citoyen canadien, selon une publié par la PNH.
Le Ministre ne va pas rester là, aussi, il a fait savoir que des réformes seront bientôt enclenchées au Corps de Surveillance Environnementale (CSE) pour de nouvelles mesures relatives à la surveillance environnementale.
Du coup, le MDE dit renouveler sa foi dans les vertus régaliennes de l’Etat et sa volonté de prévenir de tels comportements attentatoires à la paix et à la sécurité publique.
Mais, cette note n’a rien mentionné à propos des armes et des uniformes qui sont en leur possession de ces citoyens.