Le Parti conservateur britannique de Boris Johnson a ouvert une enquête, ce mercredi, après qu’un député a été accusé d’avoir regardé les images “X” sur son téléphone portable à la Chambre des communes à Londres. Cette chasse à l’homme survient après des révélations des journaux The Daily Mirror et du Sun.
Toutefois, ils se sont gardé de citer ou rendre public le nom du député en question. Piper un regard sur de la pornographie. “ Cette attitude est totalement inacceptable ”, ont déclaré mercredi des responsables de la discipline au sein du parti au pouvoir ayant promis que des mesures seront prises.
Les journaux The Daily Mirror et du Sun jouent un grand rôle dans cette affaire. Selon The Daily Mirror, c’est un membre du gouvernement qui a évoqué cet incident mardi soir lors d’une réunion de parlementaires conservateurs. Elle a expliqué qu’il y a quelques mois, un député, assis à côté d’elle, avait regardé du porno sur son téléphone portable.
Les députés se trouvent dans de beaux draps
Le Sunday Times avait révélé dimanche que trois ministres et deux députés de l’opposition font actuellement l’objet d’accusations de « mauvais comportements de nature sexuelle », terme qui peut recouvrir le harcèlement sexuel, le voyeurisme ou encore les agressions sexuelles.
À ce fait, ils figurent parmi 56 députés signalés à un bureau chargé d’enregistrer ces plaintes, mis en place à la suite du mouvement « Metoo ».
Pour sa part, le Premier ministre Boris Johnson, chef du parti conservateur, a déclaré mercredi devant les députés que le « harcèlement sexuel est intolérable et était bien sûr un motif d’exclusion ».
Il faut dire que ces événements ne sont pas le fruit du hasard. Puisque cet incident intervient, en plein débat, sur le sexisme au Parlement et s’ajoute à l’attaque misogyne contre la numéro 2 du parti travailliste Angela Rayner, relayée par le tabloïd Mail on Sunday. Selon ce journal, des députés, conservateurs anonymes accusent l’élue d’aimer détourner l’attention du Premier ministre en croisant et en décroisant les jambes au Parlement. Des commentaires que Boris Johnson a qualifiés lundi de « foutaises sexistes et misogynes ».