Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, António Guterres, a annoncé, ce mercredi 1er mars 2023, la nomination de l’ancienne ministre des Affaires étrangères de l’Équateur María Isabel Salvador comme la nouvelle représentante spéciale de l’organisation pour Haïti et cheffe du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH).
La diplomate et femme politique équatorienne va succéder à l’Américaine Helen Meagher La Lime qui est en poste, dans le pays, depuis 2018. Madame La Lime, 72 ans, est très mal vue au sein de la société haïtienne, surtout quand la population fait passer sa grogne en raison de la dégradation des conditions sécuritaires du pays.
Ceci n’empêche pas cela. Toutefois, le Secrétaire général dit être reconnaissant pour son service dévoué et son engagement indéfectible dans le travail des Nations Unies en Haïti.
La nouvelle émissaire de l’ONU, en l’occurrence María Isabel Salvador, a un long CV. En effet, elle a plus de 25 ans d’expérience dans les fonctions managériales, consultatives, politiques et diplomatiques.
Elle a été présidente du conseil d’administration des Galapagos (2013-2015), représentante permanente de l’Équateur auprès de l’Organisation des États américains (2010-2013), membre du Parlement andin (2009-2010), ainsi que ministre des Affaires étrangères, du Commerce et de l’Intégration (2007-2008) et ministre du Tourisme (2005-2007) de l’Équateur. Elle possède également une vaste expérience de gestion du secteur privé, ayant été directrice générale et représentante juridique d’Air France en Équateur (1995-2005). Elle est actuellement directrice des relations extérieures à l’Université UDLA des Amériques en Équateur, poste qu’elle occupe depuis 2015.
La femme politique de 61 ans détient un Master’s degree en Business Administration de l’Université Andrés Bello, Chilie, et l’Université européenne de Madrid, Espagne, et un Bachelor’s degree en langue française et civilisation de l’Université de Genève en Suisse. Elle est actuellement diplômée d’un diplôme de droit en droits de l’homme et de la nature à l’Université des Amériques en Équateur. Elle parle couramment l’anglais et le français, en plus de son espagnol natif.
Haïti est quasiment occupée par les gangs armés, en particulier la capitale qui est finie par se transformer en zone rouge. Le gouvernement attend l’aide de la communauté internationale, pendant ce temps, ces derniers multiplient leur réunion sans proposition d’une solution. Le dossier de la première république noire libre du monde est sorti des tribunes de l’ONU, pour passer à l’OEA et pour arriver aux mains des responsables de la CARICOM. Le Canada, les Etats-Unis, la République Dominicaine, entre autres continuent, de leur côté, leur scène de ciné gratuit. Qui arrêtera cette décente aux enfers ?