Le Ministère à la Condition Féminine et des Droits de la Femme (MCFDF) est aux abonnés absents depuis un certain temps parmi les dénonciateurs des droits des filles et femmes attaquées ou victimes d’autres actes de violence en pleine recrudescence dans le pays.
Si la situation chaotique qui évolue à Port-au-Prince et dans certaines villes de province ne laisse pas les citoyennes et citoyens, des organisations nationales et internationales voire des pays étrangers, indifférents, il est toutefois paradoxal de constater que le ministère chargé de défendre et de promouvoir les droits des femmes en Haïti n’a exprimé aucun soutien aux filles et femmes victimes de viols, parfois collectifs, du kidnapping et celles forcer de quitter leurs demeures en raison de l’insécurité.
Jusqu’à date, aucun message particulier pour dénoncer et soutenir les victimes n’est en vue face à ce phénomène d’insécurité sans précédant, la prolifération des gangs armés, multiplication des attaques armées dans les quartiers populaires et leurs exactions sur les femmes.
Cependant, la journée du 8 mars reste toutefois l’occasion pour cet organe de l’État pour rappeler l’importance de défendre les droits de femmes en Haïti et rappeler la place des femmes dans la société.
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