Dans un communiqué, l’Organisation des États Américains (OEA) annonce que son Secrétaire Général Luis Almagro a engagé des consultations avec les autorités d’Haïti et de la République Dominicaine sur le conflit frontalier déclenché à la suite de la construction du canal sur la rivière Massacre, également connue sous le nom de Dajabón.
“ Il est largement reconnu qu’Haïti et la République Dominicaine détiennent les mêmes droits d’utilisation sur cette rivière ”, indique l’OEA dans son communiqué daté du mardi 26 septembre. Les ressources hydriques de la rivière sont essentielles pour les deux pays, vu les besoins de leurs habitants, particulièrement dans le contexte de sécheresse actuelle, a poursuivi l’organisation régionale.
En plus, ce communiqué indique que l’utilisation de ces ressources doit se faire conformément au Droit International et aux traités en vigueur entre les deux nations.
Le dialogue comme voie de solution
Face à la situation d’incertitude existant actuellement entre les deux (2) pays, l’OEA préconise le dialogue entre les responsables.
En effet, dans ledit communiqué, l’OEA dit proposer son soutien, soit directement ou par l’intermédiaire d’un État associé ou d’une organisation sous-régionale, pour coopérer dans tous les domaines nécessaires à la résolution de ce litige.
“ Nous sommes convaincus que chaque partie est capable de reconnaître la bonne volonté de l’autre pour résoudre ce différend ”, dit-elle. En somme, l’organisation des états américains pense qu’il est indispensable de résoudre cette controverse sur la base du principe de bon voisinage et de l’amitié qui unit les deux pays et leurs dirigeants. Il est primordial que les autorités dominicaines et haïtiennes se rencontrent dans les plus brefs délais pour initier un dialogue franc“. Le Secrétariat Général de l’OEA et son secrétaire général se tiennent à la disposition des deux pays pour soutenir les efforts visant à trouver une solution mutuellement avantageuse ”, mentionne ledit communiqué.