Le Guatemala envisage de renforcer le contingent de policiers kenyans déployés en Haïti en y envoyant 150 policiers militaires. Cette annonce a été faite mardi par le président guatémaltèque, César Bernardo Arévalo de León, lors de sa participation à la 79ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York.
Dans son discours, le président Arévalo a évoqué la grave crise humanitaire et sécuritaire qui secoue Haïti et a exprimé son engagement à soutenir les efforts visant à redresser la situation. « Le Guatemala est prêt à contribuer à tout effort visant à restaurer la sécurité et la stabilité en Haïti, la première nation indépendante de l’hémisphère, et à resserrer les liens qui nous unissent à travers les Amériques dans un contexte de responsabilité historique », a-t-il affirmé.
Il a également précisé que son gouvernement finalise les démarches administratives pour concrétiser la participation guatémaltèque au sein de la Force multinationale, conformément à la résolution 2699 (2023) du Conseil de sécurité des Nations Unies.
En plus des 600 policiers kenyans attendus en novembre, qui viendront renforcer les 400 policiers déjà présents en Haïti, 24 policiers et militaires jamaïcains, ainsi que deux officiers supérieurs du Belize, la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) peut également compter sur 150 policiers militaires guatémaltèques. Le président Arévalo n’a toutefois pas précisé la date exacte de ce déploiement.
À noter que plusieurs autres pays, dont les Bahamas, le Bangladesh, la Barbade, le Bénin et le Tchad, ont également manifesté leur volonté de participer à cette Force multinationale, dont l’objectif est de soutenir la Police nationale d’Haïti dans ses efforts pour éradiquer les gangs armés qui sévissent dans le pays. Cependant, aucune date n’a été fixée pour leur contribution.