Une expropriation criminelle sans la moindre indemnité
Par Jean Barnave CHERON
Texte soumis le 20 avril 2025
Dénonçons et accusons sans cesse ces dirigeants aux mains et aux pieds enchaînés pour des miettes de l’indignité et du déshonneur jusqu’à ce que nous retrouvions la dignité et l’honneur de ce grand peuple. Alors que Cheffe Leenchee EXCELLENT a fait le grand sacrifice, en mettant sa santé en jeu pour rehausser Haïti, vous, de votre côté, vous mettez tout votre poids dans la balance pour détruire le pays. Dans sa lettre ouverte du 18 avril 2025, Raoul DENIS Junior a écrit : « Je vous écris avec la rage au cœur, le vomi au bout des lèvres et les poings serrés ». Pendant que je dénonce, j’accuse et que le peuple déteste les minables, je me pose la question, de savoir, devant cet abattoir humain, où l’extermination des populations haïtiennes, sans aucun doute, est négociée par les vendus, le chien retournera-t-il à son vomi ?
Dans ce total désarroi de tout un peuple livré à lui-même par ses prétendus dirigeants, sous les yeux de ce que l’on appelle « Communauté internationale », je suis certain que les terroristes seront terrorisés, les traîtres trahis, les assassins assassinés, les tueurs tués et les exécutants exécutés, aux ordres de leurs maîtres. En 1976, en France, en défendant l’accusé Christian RANUCCI, le dernier condamné à mort exécuté, Paul LOMBARD, eut à dire, et je cite : « Le sang ne se lave pas avec le sang, mais avec les larmes ». Or, en Haïti, il y a eu des larmes, beaucoup de larmes, des larmes coulant partout, à tort et à travers. Aujourd’hui encore, il y a davantage de larmes, beaucoup plus de larmes, et pourtant le sang continue de couler, comme dans une rivière. Il semble que le sang du peuple a besoin du sang des dirigeants, quoiqu’infecté, pour se laver et non des larmes de crocodile, du sang des terroristes, un mélange de sang, car les larmes du peuple semblent impuissantes devant ce tsunami ensanglanté.
D’une part, inutiles et traîtres, d’autre part, minables et vendus pour des miettes du déshonneur et de l’indignité. Qui aurait imaginé après 221 ans d’Indépendance, après les prouesses extraordinaires des héros de la Nation, le pays aurait des dirigeants aussi traîtres, nuls et avares ? Je vous dénonce pour avoir trahi la Nation et pour avoir livré le peuple pour des miettes. Je vous accuse d’avoir exproprié manu militari les habitants de l’Ouest sans indemnité, comme si la Capitale du pays était la propriété de ceux qui la convoitent, sans droit ni qualité, et qui veulent l’avoir au prix du sang du peuple. Du magnicide où le Président Jovenel MOISE a été sacrifié, on passe, désormais, au populicide où le peuple est exterminé par ses dirigeants pour plaire aux colons. C’est Dr Blair CHERY qui le dit : « Un pouvoir qui laisse mourir la population dans l’indifférence ou en complicité avec les criminels est un pouvoir populicide ». Aujourd’hui, c’est l’extermination du peuple, demain sera sa vengeance bien méritée contre les gardiens de cet abattoir humain, auteurs et exécutants compris.
Karl JASPERS, médecin psychiatre allemand, distingue quatre types de culpabilité :
1- La culpabilité criminelle ;
2- La culpabilité politique, (où il avance : chaque individu porte une part de responsabilité dans la manière dont l’Etat est gouverné) ;
3- La Culpabilité morale, (où il dit : tout acte est soumis au jugement moral) ; et
4- La culpabilité métaphysique, où il affirme : « Si je n’ai pas risqué ma vie pour empêcher l’assassinat d’autres hommes, si je me suis tenu coi, je me sens coupable en un sens qui ne peut être compris de façon adéquate, ni juridiquement, ni politiquement, ni moralement) […] ». (), Jacques FIERENS, Droit humanitaire pénal, Editions Larcier, 2014, pp-44 et 45. Parce que vous êtes quadruplement coupables des atrocités que nous subissons au quotidien, soit comme complices, soit comme instigateurs, je vous dénonce, je vous accuse au nom de la Patrie commune. Parce que vous êtes accusés de tous ces crimes abominables, vous serez jugés, et le peuple sera votre seul et unique juge.
Le 8 mars 2022, j’ai publié un texte sous le titre : « En quoi êtes-vous utiles au pays ? ». Dans cette descente aux enfers du peuple haïtien, devant cet abattoir d’êtres humains, pendant que je dénonce cette expropriation sanguinaire sans la moindre indemnité, dont les citoyens haïtiens en sont victimes, sans qu’ils soient sous le pont de Texas ni en République dominicaine, j’ai le droit de reposer cette même question aux dirigeants d’aujourd’hui. Toujours dans sa lettre ouverte adressée aux plus hauts jouisseurs de l’Etat, Raoul DENIS Junior a posé la question, de savoir « Êtes-vous issus d’un seul ancêtre ? Conzés ? J’ai envie d’affirmer que la question reste pendante, et que seule la pendaison fera l’affaire pour nous défaire de cette trahison. Je vous donne la primeur, dans cette séance de pendaison, le peuple sera le bourreau.
Le Core Group, sans doute, par peur d’être sali par le sang du peuple qui coule partout, disparaît, pour réapparaître lorsque le peuple aura choisi ses dirigeants, dans le but unique de changer les résultats des élections, avec, bien sûr, la complicité des conzés diplômés. On s’étonne que même par hypocrisie, ce Core « groupé » contre Haïti, n’ait même pas la décence de condamner ce que vit ce peuple horrifié et terrifié depuis tout ce temps par des armes qui viennent de loin. Dans son ultime cri de citoyen, en date du 16 avril 2025, Hérold JEAN-FRANCOIS, dans « Indignez-vous », a écrit « Après la démolition du commissariat de Mirebalais, le Conseil présidentiel de transition, le Premier ministre, le Directeur général de la Police nationale d’Haïti, et même le Général en chef de l’Armée sans moyens et son État-major, tous, ils devaient démissionner en bloc ». La question fondamentale est celle-ci, comment demander à des jouisseurs et profiteurs de démissionner, sans que la révolte du peuple soit réelle ?
On est déjà tous tenaillés, de quoi avoir peur ? J’accuse les plus hautes autorités des forces de l’ordre qui acceptent de recevoir des ordres manifestement illégaux des inutiles et des traîtres à la Nation, des gens sans la moindre légitimité. J’accuse le haut état-major de l’Armée et le haut commandement de la Police et je prends acte de leur inaction face à la détresse du peuple. Seuls les inutiles et les traîtres à la Nation sont protégés et sécurisés. Elle ne cuisine pas pour elle mais pour Haïti, Cheffe Leen n’a reçu aucune subvention de l’Etat haïtien, en dépit de sa demande, pourtant 100,000 dollars auraient été dépensés à Washington pour un dîner, par un Conseiller présidentiel, selon le journal en ligne Rezo Nodwès, à la date du 16 avril 2025, seulement pour tenter de redorer l’image d’une seule personne.
Dans un texte intitulé « Au paroxysme de la déchéance » que j’ai publié le 10 octobre 2024, j’ai écrit : « Le crime le plus abominable qui soit, pire que l’esclavage, est celui de tuer l’espoir de tout un peuple à vivre dans son pays ». Je prends acte de ce que toutes les souffrances, tous les déboires des Haïtiens sont l’œuvre des dirigeants en transit, des inutiles de la République. Le Président du Conseil présidentiel de transition (CPT) Lesly VOLTAIRE, en prenant ses fonctions, déclare prendre la mesure exacte de la situation dans laquelle le pays est enlisé…l’heure est grave. Comme s’il était nouveau au Conseil, il avance : Le peuple haïtien a besoin d’espoir et surtout de la sécurité pour vaquer librement. Il est une évidence que le bilan de celui-ci est catastrophique pour le pays, car il y a plus de territoires livrés et davantage de cadavres. C’est le même refrain dans la bouche de l’actuel Président du Conseil présidentiel de transition, une sorte de solidarité dans le mal, pour mieux exécuter le plan destructeur contre Haïti.
Il ne fait aucun doute que la haine du peuple est d’une férocité pire que votre inhumanité. Je vous fais ce rappel, puisque le peuple est en état de légitime défense permanent, il ne saurait être reproché de sauvagerie lorsqu’il aura à se venger contre ses bourreaux et ses ennemis. Le 15 décembre 2024, dans un texte sous le titre « Haïti, de l’horreur dans la terreur », j’ai dit ceci : « Sans la moindre surprise, d’ailleurs, la Capitale du pays devient un abattoir humain. Et comme si cela ne suffisait pas, l’étau de l’horreur se resserre davantage. Si le pays est coupé du reste du Monde, sous prétexte que trois avions auraient été atteints de projectiles à l’aéroport international Toussaint LOUVERTURE, la Capitale, pour sa part, est séparée du reste du pays, du fait qu’elle est prise en otage par des psychopathes, fédérés en une association criminelle dénommée «Viv ansanm». Alors que le peuple est incapable de compter ses cadavres, vos familles se trouvent à l’étranger, à l’abri de la violence, à la charge de l’État.
Personne n’est dupe, tout se voit, tout se sait, tout se dit. Les territoires ne sont pas perdus, mais livrés, en exécution d’un plan macabre et sanguinaire, comme au temps de l’esclavage. Vous pouvez vider toutes les prisons du pays, afin que Viv ansanm ait davantage de soldats pour mieux exécuter votre plan. Ce qui est essentiel c’est que le peuple transformera ce populicide en magnicide en cascade, en toute impartialité. Ce sera justice, non pas étatique mais populaire.
Je réaffirme, Madame, messieurs les neuf (9) Présidents du Conseil présidentiel de transition, Monsieur le Premier Ministre, mesdames, messieurs les dix-huit (18) ministres du gouvernement + deux (2), monsieur le Commandant en chef des Forces Armées d’Haïti, monsieur le Directeur général de la Police nationale, le pays est à feu et à sang à cause de vous, sous votre conscience. J’en profite pour saluer le courage, la bravoure et la volonté de certains policiers et soldats de l’Armée d’Haïti de servir et protéger la population contre la volonté du pouvoir, qui font tout pour résister à la force du mal que constitue le groupe terroriste « Viv ansanm ». Quant à vous qui pactisez avec ces criminels abominables pour nous exterminer, que vos sommeils se troublent à jamais, jusqu’à ce que la révolte brutale du peuple arrive.
Pour sauver la nation de cette destruction planifiée de mains de maitre, il faut que cette voyoucratie disparaisse à jamais, pour céder la place aux Haïtiens compétents et sérieux, de moralité incontestée. De cette plaie béante vers le pourrissement où se trouve Haïti, commençons par éliminer les vers que constituent les traitres à la nation, les inutiles, les minables et les pourris. Je vous rappelle que la Police est de loin mieux équipée que Viv ansanm, les policiers sont plus nombreux que les criminels de cette association terroriste, la Police a le support total de toute la population. Je vous rappelle aussi que la Police a des chars blindés et des drones kamikazes, alors que les terroristes de Viv ansanm n’ont que leur peau et le support moral de leurs abominables patrons. Assassins aujourd’hui, assassinés demain, terroristes aujourd’hui, terrorisés demain. Ils périront tous, ces imbéciles écervelés.
Des policiers sont assassinés, des soldats sont assassinés, des bébés sont brûlés vifs, des populations sont exterminées et expropriées sans indemnité, seuls les dirigeants sont protégés et hautement sécurisés pour mieux comploter contre les parents, les frères et sœurs, les proches et amis des policiers et soldats. Seuls les policiers, membres de « Viv ansanm », sont exceptés.
À quoi bon d’être l’infamie et l’opprobre de son pays ! Je ne suis pas responsable, car je n’ai jamais été pour cette association de G-9, dont le dénominateur commun est la corruption dans l’indignité et dans le déshonneur. « Je viens de voir une vidéo des chefs des gangs se promenant à Mirebalais. On est vraiment en droit de dire que ces gens de CPT, le Premier Ministre en place, et les responsables de la PNH, sont soit des ramassis de minables, soit des vendus. S’ils ne sont ni l’un ni l’autre, ils auraient collectivement démissionné après Mirebalais ». Sic. Auriez-vous besoin qu’on vous demande de démissionner lorsque vous savez que toute la population vous déteste ?
Pour une énième fois, je m’adresse à l’institution policière, dont j’étais dignement membre, à l’Armée d’Haïti et à la Brigade de sécurité des aires protégées (BSAP), afin qu’il ne soit trop tard. Je vous conjure de faire une chaîne d’union et de solidarité pour sauver Haïti de la force du mal, concoctée par la main invisible bien connue, afin que vous ne soyez jugés et jetés dans la poubelle de l’histoire comme les inutiles à la Nation. Alors que le sang du peuple continue de couler, impossible de compter les cadavres, les maisons des citoyens continuent de partir en fumée, la sécurité des 9 membres du Conseil présidentiel de transition, du Premier ministre, des 20 ministres, du commandant en chef de la Police, du Général en chef des Forces Armées d’Haïti, entre autres, est très renforcée. Seul le peuple est en insécurité, Monsieur le Président du CPT, au risque de vous démentir.
Si je dénonce et accuse, le peuple, quant à lui, déteste ses bourreaux et les ennemis d’Haïti. Tous pourris. Honte à vous !
Jean Barnave CHERON, citoyen patriote
Grand’Anse, Morne-Haut,