Abrego Garcia, expulsé par erreur au Salvador par l’administration Trump, de retour aux États-Unis 

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Kilmar Armando Abrego Garcia, dont l’expulsion erronée en mars à la mega-prison du Salvador est devenue l’élément de remise en question de la politique de l’immigration appliquée par l’administration Trump, est renvoyé aux États-Unis. 

Toutefois, il fera face à des accusations criminelles liées à ce que l’administration fédérale a déclaré être une opération massive de contrebande humaine pour amener des migrants illégalement chez l’Oncle Sam.

Du coup, ce dernier devrait être poursuivi aux États-Unis et, s’il est reconnu coupable, sera renvoyé encore dans son pays d’origine, le Salvador, à la fin de l’affaire, ont déclaré des responsables ce vendredi à l’AP. 

Dans le cadre de l’enquête, le grand jury a constaté qu’il avait fait des voyages via un réseau qui trafiquait des armes à feu, de la drogue, des enfants et des femmes, a déclaré la procureure générale Pam Bondi.

En plus, elle a déclaré, rapporte AP, que les co-conspirateurs ont allégué qu’il avait abusé des femmes qu’il transportait et qu’il avait joué un rôle dans le meurtre de la mère d’un membre d’un gang rival.

“ Les enquêteurs ont découvert que c’était son travail à temps plein, pas un entrepreneur. C’était un contrebandier d’humains, d’enfants et de femmes ”, a-t-elle ajouté. 

Les accusations faites à l’encontre de M. Garcia proviennent d’un arrêt de véhicule en 2022 au cours duquel une patrouille routière du Tennessee l’a soupçonné de trafic d’êtres humains. Un rapport publié par le ministère de la Sécurité intérieure en avril indique qu’aucune des personnes dans le véhicule n’avait de bagages, alors qu’elles indiquaient la même adresse qu’Abrego Garcia.

Le ressortissant salvadorien Kilmar Armando Abrego Garcia, 29 ans, vit aux États-Unis depuis des années et est père d’un enfant avec une citoyenne américaine. En 2019, il avait obtenu le statut de protection par un juge de l’immigration, interdisant son expulsion dans son pays d’origine en raison de la violence des gangs.

Source : CNN