Le Syndicat National des Policiers Haïtiens «SYNAPOHA» vole au secours des familles des policiers victimes, soit dans l’exercice de leurs fonctions, soit dans le cadre de l’insécurité généralisée du pays, à travers un mouvement dénommé « chimen lekòl, chimen lespwa».
À un mois de la réouverture des classes prévue pour le 5 septembre 2022, SYNAPOHA, dans cette occasion veut venir en aide aux familles qui sont victimes dans des actes d’insécurité existant dans le pays.
« Dans l’objectif d’être solidaire aux familles des policiers touchés dans l’exercice de leurs fonctions et par les cas d’insécurité dans le pays, nous lançons un appel à tous les policiers du pays, les personnels administratifs de la PNH, la diaspora et les gens du secteur privé de contribuer avec nous à travers un mouvement dénommé « chimen lekòl, chimen lespwa », déclare le coordonnateur général du SYNAPOHA, Lionel Lazare.
Ce programme vise entre 3 000 policiers et 400 personnels administratifs à travers tout le pays, informe le policier Lionel Lazare en soulignant que ces derniers auront à donner une contribution de 1000 gourdes minimum. « Cependant, un policier ou un personnel administratif peut aller au-delà de 1000 gourdes et non en dessous en fonction de son niveau économique », a-t-il précisé en ajoutant que ce programme vise à aider les enfants des policiers victimes dans l’exercice de leurs fonctions.
En promettant la transparence et l’équité dans le traitement de ce dossier, le SYNAPOHA met, par ailleurs, à la disposition de tous ceux et celles voulant participer à cette initiative, trois numéros à travers lesquels on peut faire des transferts d’argent. « +(590) 36910853,37407811,40199893», martèle Lionel Lazare en ajoutant qu’après la distribution et l’enregistrement il y a rapport qui sera accessible à tout le monde.
Jackson Junior RINVIL