Un nouveau rapport de l’Organisation des Nations unies met en évidence l’implication présumée de certains influenceurs haïtiens dans des activités criminelles en Haïti. Selon le document, sur TikTok, « certains chefs de gangs reçoivent des dons d’internautes », notamment par l’intermédiaire d’influenceurs basés aux États-Unis.
Tati Mendel, Commandant, Parrola, Belle-Enfant et Trapalman sont parmi les noms cités dans ce rapport qui couvre la période de septembre à décembre 2024, une période marquée par une instabilité persistante dans le pays. Selon le document, le gouvernement haïtien ne dispose pas encore de législation claire contre la cybercriminalité, ce qui permet aux gangs d’opérer sans être inquiétés.
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L’ONU a fait remarquer que les gangs armés ont fait usage de plus en plus les médias sociaux et les applications de messagerie chiffrées pour diffuser des menaces, recruter des membres et propager leur propagande criminelle.
« Des chefs de gangs comme Johnson “Izo” André (leader du gang 5 Segonn) utilisent WhatsApp et TikTok pour envoyer des ordres directs à leurs hommes », peut-on lire dans ce document de 25 pages.
La situation sécuritaire du pays s’est aggravée de plus en plus. Sur les réseaux sociaux, les chefs de gangs s’affichent sans inquiétude. Parfois, ils arrivent même à publier certaines vidéos de leurs exactions criminelles.
Wilder Sylvain