Le président vénézuélien Nicolás Maduro a fermement condamné, dans un discours télévisé depuis Caracas, la décision de révoquer le statut de protection temporaire (TPS) pour des centaines de milliers de Vénézuéliens aux États-Unis. Il a accusé le secrétaire d’État américain Marco Rubio et la représentante de Miami, María Elvira Salazar, d’être à l’origine de cette décision, prise sous l’administration Trump.
Maduro a qualifié la révocation du TPS d’« acte criminel » contre des migrants qu’il estime avoir fui la crise provoquée par une « guerre économique et médiatique ». Il a défendu le droit à la migration et déclaré : « Retirer le TPS est un crime, car c’est un droit qu’ils ont. »
Cette déclaration intervient après une décision de la Cour suprême des États-Unis autorisant l’administration Trump à mettre fin aux protections offertes par le TPS, malgré une prolongation jusqu’en octobre 2026 décidée par l’administration Biden en raison de la situation critique au Venezuela.
María Elvira Salazar a réagi vivement aux propos de Maduro sur X, le qualifiant de « dictateur lâche » et l’accusant d’être la véritable cause de l’exode vénézuélien. « La mafia est à Miraflores, pas à Miami », a-t-elle lancé.
Crédit photo: REUTERS/Manaure Quintero