La Cour suprême des États-Unis a autorisé l’administration Trump à mettre fin au programme de « parole humanitaire » instauré sous l’administration Biden. Cette décision concerne plus de 530 000 migrants originaires de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela, qui bénéficiaient d’un statut temporaire leur permettant de vivre et de travailler légalement aux États-Unis.
Mis en place en 2022 et élargi en 2023, ce programme visait à encadrer l’immigration par des contrôles de sécurité et l’obligation d’un parrainage financier.
La révocation, décidée ce vendredi 30 mai 2025, expose désormais ces migrants haïtiens , vénézuéliens, cubains et nicaraguayens à des expulsions imminentes, à moins qu’ils ne disposent d’une autre base légale pour rester dans le pays, selon le journal américain Reuters.
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Deux juges de la Cour, Ketanji Brown Jackson et Sonia Sotomayor, ont exprimé leur désaccord avec cette décision, soulignant les graves conséquences humanitaires qu’elle pourrait entraîner, rapporte BMFTV.
Cette mesure s’inscrit dans la politique migratoire plus stricte menée par l’administration Trump, visant à restreindre les voies d’immigration humanitaire et à intensifier les expulsions.