Ce week-end de juillet, marquant quatre ans de vastes mouvements de mobilisation ayant lieu sur le sol cubain, le département d’État américain a annoncé des sanctions, dont l’annulation de visas, à l’encontre des dirigeants du pays de Fidel Castro.
Cette restriction de visas concerne des figures de proue du régime cubain, dont le président cubain Miguel Diaz-Canel, le ministre de la Défense Alvaro Lopez Miera, et celui de l’Intérieur Lazaro Alberto Alvarez Casas.
“Ils ont été sanctionnés ainsi que leurs complices, en raison de leur rôle dans la brutalité du régime envers le peuple cubain”, a indiqué le secrétaire d’État Marco Rubio, précisant que le géant hôtel « Torre K » a également été ajouté à la liste des sites restreints de Cuba.
Ce, selon lui, afin d’empêcher que les dollars américains ne financent la répression du régime. “Alors que le peuple cubain souffre de pénuries de nourriture, d’eau, de médicaments et d’électricité, le régime gaspille de l’argent à ses proches”, a déclaré M. Rubio, profitant de faire savoir que les États-Unis exigent la libération de tous les prisonniers politiques.
Cette semaine plusieurs pays et personnalités ont été touchés par les sanctions américaines, même Francesca Paola Albanese, Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, pour avoir directement engagé avec la Cour pénale internationale (CPI) des efforts pour enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre des ressortissants des États-Unis ou d’Israël.