L’association SOS Journalistes exprime son inquiétude face aux nouveaux et graves développements intervenus dans le dossier du journaliste Guerrier Henri, recherché et poursuivi par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) pour des accusations d’affiliation à la coalition criminelle des gangs « Viv Ansanm », d’enrichissement illicite et de blanchiment d’avoirs. SOS Journalistes appelle à un traitement « juste et équitable » dans le cadre de cette affaire.
L’association SOS Journalistes exprime son inquiétude face aux nouveaux et graves développements intervenus dans le dossier du journaliste Guerrier Henri, recherché et poursuivi par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) pour des accusations d’affiliation à la coalition criminelle des gangs « Viv Ansanm », d’enrichissement illicite et de blanchiment d’avoirs. SOS Journalistes appelle à un traitement « juste et équitable » dans le cadre de cette affaire.
Dans un communiqué publié le lundi 4 août 2025, SOS Journalistes déclare qu’elle « n’entend nullement interférer ou contribuer au blocage du dossier en cours, mais réclame un traitement juste et équitable pour le journaliste qui, depuis un certain temps, subit des persécutions politiques ouvertes de la part du pouvoir en place, en raison de son travail critique ».
La structure rappelle la décision du Conseil National des Télécommunications (CONATEL) de suspendre pendant huit mois l’émission « Boukante Lapawòl », animée par Guerrier Henri sur Radio Méga, pour des accusations de propagande en faveur des gangs armés.
« Le journaliste a potentiellement été victime de l’animosité des autorités qui ont, à plusieurs reprises, essayé de procéder abusivement à son arrestation », a déclaré SOS Journalistes, ajoutant qu’il s’agit d’une attaque grave, délibérée et caractérisée contre la liberté de la presse.
En effet, SOS Journalistes affirme soutenir fermement Guerrier Henri, jusqu’à ce que la DCPJ et les autres autorités fournissent « des preuves tangibles, vérifiables et irréfutables soutenant leurs graves accusations ».
Le journaliste est reproché d’avoir interviewé un ou plusieurs chefs de gang, tandis que des journalistes de grandes chaînes françaises et américaines ont réalisé des reportages similaires sans être inquiétés, ce que SOS Journalistes qualifie de comportement honteux et discriminatoire. Selon l’association, l’ancien collaborateur de Radio Méga subit « ces assauts du pouvoir en raison de son indépendance politique. Et ceci est inacceptable ! »
« SOS Journalistes suit de très près le travail de la DCPJ, et aucun abus des droits du journaliste ne sera accepté ni toléré. Si tel était le cas, les auteurs, quels qu’ils soient, seraient tenus pour responsables et en paieraient les conséquences logiques », conclut le communiqué.