Le secrétaire d’État des États-Unis, Marco Rubio, a hier dimanche exprimé la position de Donald Trump sur la « violation du traité » régissant le canal de Panama, lors d’une rencontre avec le président panaméen José Raul Mulino.
À moins de 24 heures de cette rencontre stratégique, le président du Panama José Raul Mulino a fait machine arrière sur la question du canal. Il a annoncé qu’il ne va pas renouveler le mémorandum d’entente paraphé avec la Chine dans le cadre de la route de la soie.
José Raul Mulino a nié que la Chine ait le contrôle du Canal, qui est régi et exploité par l’Autorité du canal de Panama. Marco Rubio « a clairement indiqué que ce statu quo est inacceptable et qu’en l’absence de changements immédiats, il obligerait les États-Unis à prendre les mesures nécessaires pour protéger leurs droits en vertu du traité », a rapporté NBC NEWS.

Avant même son entrée en fonction, Donald Trump n’a pas écarté la possibilité d’utiliser la force militaire pour s’emparer du canal de Panama et du Groenland, qu’il a présentés comme deux objectifs de son second mandat.
Wallace Elie