Une vive tension ne cesse de régner depuis plusieurs jours dans la commune de la Croix-des-Bouquets non loin de Port-au-Prince, capitale d’Haïti .À l’origine de cette situation abominable, les opérations policières visant à traquer les malfrats du fameux gang baptisé <<400 mawozo>>. Au moins un policier a été blessé lors de ces affrontements, a rapporté l’institution policière.
Depuis après l’échec de l’opération de la PNH du 12 mars dernier, à village de Dieu, bastion du gang 5 secondes, l’on assiste à une montée en puissance des hommes armés. Ces derniers imposent haut et fort leur loi dans quasiment toutes les communes de l’aire métropolitaine.
À noter que l’événement du 12 mars a démobilisé un grand nombre de policiers. Ceux-ci ont avoué ne plus avoir confiance à l’institution ce serait, à la base, l’une des causes de l’affaiblissement de l’institution policière. Les gangs se renforcent et attaquent les policiers à leur gré, constate-t-on.
Il y a que quelques mois, des individus armés avaient procédé à une attaque systématique puis vandalisé plus de 6 commissariats. Ces postes de Police ont été répertoriés à Duvivier Sierra, deux (2) à stations à Gonaïves et à Drouillard, les 5 et 6 juin dernier. Le sous-commissariat du Portail Saint-Joseph et de la Saline quant à eux ont subi leur sort. Une situation qui oblige des policiers à abandonner leur poste.
Selon les témoignages de certains membres de la population, des policiers collaborent avec les gangs où ils sont obligés de rester passifs afin d’échapper à la violence des gangs, l’arrestation, l’emprisonnement et révocations des policiers, Le Fantôme 509 qui reste jusqu’ici un mystère, les conditions de travail périlleux, le maigre salaire et le manque d’équipements sont, entre autres, des difficultés auxquelles font face l’institution policière.
La PNH fait face à une crise institutionnelle et infrastructurelle à l’instar du pays. De l’autre côté, les bandes armées se renforcent, multiplient et accaparent plus de territoire.
La situation chaotique qui règne à Martissant, la prolifération des gangs dans des zones passibles comme Laboule, Croix-des-Bouquets entre autres. Les défis sont énormément comparés aux difficultés que confronte l’institution.
La population, grande victime de ces actes ne sait à quel saint se vouer. Seules les intrépides circulent dans des zones connues comme zone de non droit. En dépit de toutes mesures annoncer du côté des autorités pour faire face aux banditisme, la situation s’empire de plus en plus.