La route de l’aéroport, plus précisément dans la zone de Sonapi, a été, ce jeudi matin 10 février, le théâtre d’une deuxième manifestation des ouvriers venant de plusieurs factories. À peine rassemblés, les protestataires sont contraints de vider les lieux suite à l’usage abusif de gaz lacrymogène et aussi des tirs des forces de l’ordre.
À 8 heures, une foule de personnes massées devant les locaux de la Société Nationale des Parcs Industriels (SONAPI) pour exprimer leur ras-le-bol face au salaire de misère dont les patrons d’usines ne veulent pas d’ajuster.
Les ouvriers réclament de meilleures conditions de travail et exige une augmentation de 1500 gourdes comme salaire minimum. Trente à quarante cinq minutes plus tard, la manifestation a été dispersée par la police, mais cela n’a pas empêché aux travailleurs de revenir sur le lieu par petit groupe.
Depuis mercredi au cours de la journée, ces personnes en grandes majorités des femmes sont affluées sur le béton, désespérées, elles ne cessaient de réclamer le 1500 gourdes pour huit heures de travail. Alorsqu’un dollar américain équivaut à 101.77 selon le taux de référence calculé par la BRH pour ce jeudi 10 février 2022
Ces gens n’envisagent pas lâcher l’affaire, ils font appel aux autorités étatiques pour dire un mot à propos de leurs revendications.
De son côté, le conseil supérieur des salaires invite tout un chacun au calme. Des dispositions sont en cours en vue de soumettre à l’exécutif les nouvelles recommandations liées à la fixation du salaire minimum pour les différentes branches d’activité du secteur privé des affaires.