Le MTVAyiti se retire de l’Accord du 11 septembre 2021

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Le parti politique MTVAyiti, dans une correspondance adressée au Premier ministre en date du vendredi 7 octobre, annonce son retrait de l’accord du 11 septembre 2021. La structure dit constater qu’aucune mission prévue par ledit accord n’est remplie et la situation est devenue plus chaotique aujourd’hui.

Le MTVAyiti précise que cet accord était conclu “en vue de créer un environnement sûr, stable, propice, pour une gouvernance apaisée de la période intérimaire et d’organiser des élections libres, honnêtes, inclusives, participatives, transparentes, impartiales devant conduire, au retour du fonctionnement des institutions démocratiques”, peut-on lire dans ladite correspondance.

Et comme constat, le parti a indiqué qu’aujourd’hui, aucune des missions prévues dans la mise en œuvre de cet accord n’a été remplie, que ce soit sur le plan sécuritaire, qui s’est par ailleurs considérablement dégradé, ou s’agissant du processus électoral ou encore des décrets délétères promulgués par feu le président Jovenel Moïse.

Les responsables du parti disent constater aussi, ” l’organe consultatif et de vérification de la feuille de route, l’Autorité de Contrôle et de Suivi (ACS) n’a jamais vu le jour, sans compter les missions en 25 points de l’article 12, qui ont été ignorées dans un mépris absolu du quotidien d’une population aux abois et assiégée par l’insécurité et la précarité”.

Selon la structure politique, le Premier ministre Ariel Henry n’a pas mesuré les conséquences de l’augmentation des prix du carburant. Pourtant, poursuit la lettre, “cette décision vient détériorer les conditions de vie des plus vulnérables de nos concitoyennes et concitoyens et attise les tensions dans les rues, provoquant la révolte des masses et une imposition des bandits coupant la capitale avec elle-même et les grandes régions de la République”.

Toutefois, le MTVAyiti recommande aux autorités de rapporter la décision portant sur l’augmentation des prix de carburant, augmenter sans délai le salaire journalier minimum de mille gourdes (G.1000) pour tous les employés du secteur privé et des employés de secteur public, accroître le contrôle strict à la douane, annuler toutes les franchises douanières jusqu’à nouvel ordre, appliquer un contrôle strict sur les taxes à la DGI et de mettre tout en œuvre pour contrer le banditisme dans le pays.

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