Il y a du nouveau dans le dossier de la Brigade de Surveillance des Aires Protégées (BSAP) qui appuie les récents mouvements de protestations dans le pays. Le gouvernement a publié un communiqué ce lundi 29 janvier informant à tous les employés de l’Agence Nationale des Aires Protégées (ANAP) et à toutes les personnes attachées à cette entité de nouvelles mesures prises.
En effet, le gouvernement d’Ariel Henry, à travers le Ministère de l’Environnement, demande, conformément à l’arrêté publié le mardi 23 janvier 2024 créant une commission technique de restructuration de l’Agence nationale des Aires protégées (ANAP), à tous les employés et à toutes les personnes attachées à l’institution de se rapporter au bureau du Ministère de l’Environnement le plus proche en vue de se faire recenser.
“ Dans le souci de l’amélioration du climat sécuritaire du pays et de ramener la paix et la tranquillité pour toutes les haïtiennes et pour tous les haïtiens, à compter de la publication de la présente, aucun agent environnemental muni d’armes à feu quel qu’il soit, et sous aucun prétexte, n’est autorisé en uniforme ou non à circuler dans les villes ”, lit-on dans ce communiqué publié sur le site officiel du ministère de la communication.
En plus, le gouvernement indique qu’en attendant les directives de la Commission chargée d’évaluer l’ANAP et de faire des recommandations au gouvernement sur les réformes à adopter en vue d’améliorer l’efficacité et la légalité des interventions de l’institution en faveur de la protection de l’environnement, il est demandé aux employés et aux supplétifs de l’ANAP de rester dans les aires protégées où ils sont affectés.
Notons que la BSAP qui affiche son soutien aux mouvements de protestations réclamant la démission du PM Ariel Henry est une entité issue de l’ANAP. Pas plus tard, la semaine écoulée, Jeanty Joseph a été licencié de son poste de Directeur Général de cette institution attachée au ministère de l’environnement.